On ne joue pas avec la nourriture.

Cette phrase résonne encore dans ma tête. Elle arrivait toujours quand on ne l’attendait pas :  au moment d’envoyer un petit pois avec ma fourchette à la cantine, de faire des boulettes de mie de pain ou un petit bonhomme avec la pâte à tarte. Et c’est vrai : ON NE JOUE PAS AVEC LA NOURRITURE. Mais puisqu’on aime bien avoir l’esprit de contradiction, on vous présente ici des preuves qu’en fait, parfois, c’est une bonne chose !

Feed Twip, le plus éducatif

En 2016, Vincent Péquignot a eu une bonne idée : créer des jeux pour éduquer au bien-manger. Il fonde C’Tropfood et c’est le jeu Feed Twip ( Android & Apple ) qui sort. Il faut nourrir la mascotte Twip, un gentil animal qui a des besoins similaires aux êtres humains et qui doit donc prendre 3 repas équilibrés par jour. Dans ce jeu créé avec un comité scientifique, les enfants de 6 à 10 ans pourront apprendre comment équilibrer un repas, mais aussi s’intéresser à la provenance des produits ou au tri, grâce à des mini jeux intégrés.

Ecran du jeu Feed Twip

Une autre version a ensuite vu le jour, Feed them Right, dans laquelle les joueurs doivent s’occuper d’une famille entière !

Mais C’Tropfood n’a pas l’intention de s’arrêter à ces jeux pour enfants. D’autres jeux pour grands sont en cours de conception, notamment sur les question de lutte contre le gaspillage et de transition de l’agriculture. Au travers de mécaniques ludiques, l’idée est de faire réfléchir les joueurs à leur façon de consommer et aussi de les amener vers une agriculture plus raisonnée.

« L’age moyen du joueur de jeux vidéos est de 40 ans, ce sont autant les femmes que les hommes, toutes CSP confondues. C’est donc le média parfait pour sensibiliser le public adulte également ». Vincent Péquignot

A suivre donc en 2018.

A noter qu’une conférence aura lieu le 13.12.2017 à Paris (11ème) sur le thème « Comportements alimentaires & jeu vidéo ». Plus d’infos ici 

 

Les plus chocolatés : Daniel Mercier

Poker, dames, petits-chevaux, échecs du côté du chocolatier Daniel Mercier, mais également Monopoly, UNO, Trivial Poursuit et Twister (chez Gamesformotion) , vos jeux de société les plus classiques existent en version mangeable, et c’est toujours bon à savoir.

Jeu d'échec en chocolat

Mention spéciale pour le Cluedo : ce n’est pas tous les jours qu’on peut avaler la pièce à conviction.

Le plus nostalgique : le Burger Quizz

Comment l’oublier ! Ce jeu du début des années 2000, était d’abord un programme TV porté par Alain Chabat au cours duquel deux équipes (Ketchup & Mayo) s’affrontaient pour gagner des Miams. Sa version de société été distribuée par Lansay jusqu’en début d’année mais pour les nostalgiques qui voudraient se procurer un jeu, c’est du côté de l’occasion qu’il faudra regarder. En attendant, et parce que c’est bientôt Noël, on vous partage cela :

 

Le plus bourratif, le jeu de la raclette

On connait bien le jeu de la fondue, qui consiste à donner des gages à ceux qui laissent tomber leur morceau de pain dans le fromage. Mais qu’en est-il de la raclette?

Figurez-vous qu’il existe un jeu de cartes qui se joue uniquement pendant une raclette et qui s’appelle Raclette Party. Au programme : des actions, des gages qui vous feront manger plus, boire plus ou être privé.e de manger pendant un tour.

Sinon, vous pourrez toujours jouer à vous refiler la patate chaude. Mais ne vous brûlez pas.

Le plus beau : l’art et la nourriture

Mais ceux qui jouent le plus avec la nourriture, ce sont sans doute les artistes ! On se souvient de Giuseppe Arcimboldo, le maître des portraits faits entre autres de fruits et de légumes, Dan Cretu ou encore les jeunes français de Beurk Magazine, qui jouent avec brio avec la nourriture !

Et si vous êtes convaincu.e.s, vous pouvez toujours jouer avec des bonbons ou autres sucreries sur les Totebag de BEJOUE !

Crédit Photo

Beurk Magazine – site webfacebook

À propos de l'auteur

Dite la curieuse de BEJOUE, elle aime fouiller les internet pour trouver des pépites, les histoires de chouette, les jeux de mots et le papier cadeaux.