Jouer à faire son propre sel

Lancée le 11 juillet 2017, Ma p’tite Saline fait partie des jouets qui marquent durablement les esprits. A l’approche des beaux jours, des premiers rayons de soleil, des escapades au bord de l’eau, on avait envie de partager avec vous, l’histoire de ce mini marais salant. Rencontre avec Bénédicte Brossolet, chargée du dévelopement commercial, et l’un des piliers de cette aventure.

Le 29 novembre 2017, Bénédicte Brossolet était speaker lors d’une conférence intitulée : « Entrepreneuriat au féminin : anecdotes et confidences de femmes qui font bouger des lignes ». Nous avions écouté son récit avec beaucoup d’attention. Elle était nouvellement entrepreneuse et venait de créer avec une bande de copains, Ma p’tite Saline, un jeu. Alors forcément, BEJOUE a tendu l’oreille et a cherché à en savoir plus.

Une histoire de faiseurs de sel

Le concept de Ma P’tite Saline a été initié par Lionel Saur. Né à Guérande, il a toujours connu les marais salants et leur fonctionnement. Fabriquer du sel était devenu un jeu avec ses enfants. Petit à petit, ce loisir familial a donné l’idée à Lionel de créer une boîte transportable pour faire du sel de n’importe quel océan.

Il y a deux ans, il se rapproche de deux potes designers, Romain et Eric, pour trouver la bonne hauteur et les bons matériaux. Le but : réaliser en un minimum de temps l’équivalent d’une cuillère à café entre de la fleur de sel et du gros sel. Bénédicte Brossolet nous explique qu’au départ, « ce n’était pas dans le but d’en faire un métier ». Il y avait derrière cette idée l’envie de proposer « un jeu éducatif pour revenir à des essentiels ».

Pour commencer, l’équipe fabrique 80 boîtes. En 4 semaines, ils en vendront 500.

 

Un homme et une femme devant la mer

 

 100% recyclé, 100% recyclable, 100% local

Il faut dire que Ma p’tite Saline a de nombreux atouts. C’est un concept extrêmement malin. Faire son propre sel de n’importe quel océan du monde, c’est tentant. A l’heure où l’on cherche à reconnecter avec la nature, Ma p’tite Saline nous donne cette petite fierté de ne pas s’abandonner au « tout, tout de suite ». Comme un vrai paludier, on sera soumis au climat. Si 2 heures peuvent suffire en cas de forte chaleur, il faudra attendre 2 jours dans certains cas pour récolter sa portion de sel.

Et comme le but de ce produit est de fabriquer quelque chose de naturel, il fallait que toute la fabrication de ce produit le soit aussi…naturel ! L’équipe de Ma p’tite Saline aurait pu céder son éthique pour une production moins coûteuse, plus simple, plus industrielle. Mais comme nous l’explique Bénédicte : « La force de ce produit, c’est le local. On fait tout nous même ». En effet, entièrement éco-conçue avec des matériaux français comme du peuplier du Lot, Ma p’tite Saline est fabriquée et assemblée au Pouliguen en Loire-Atlantique.

Ma P'tite Saline

Ma p'tite Saline est un nouveau jeu ludique, et malin !Il est enfin possible de faire son sel de mer chez soi ! Pour cela rien de plus simple… il suffit d'avoir du soleil, du vent, de l'eau de mer et Ma p'tite Saline.Cette jolie boîte en bois qui plaira aux petits et aux grands comprend un bac avec deux œillets, un las, une notice … tout pour devenir un vrai petit paludier !Voici la liste de nos points de vente : bit.ly/lieuxdeventemaptitesalineOu passer votre commande à pateatetard@gmail.comPrix : 24 € (frais de port offerts)

Publié par Ma p'tite Saline sur mardi 11 juillet 2017

 

Au mois d’avril, BEJOUE a déjà prévu de récolter de l’eau de Pornichet, Marseille et Casablanca, et de faire tranquillement son sel à Nantes ou à Paris. Ma p’tite Saline, c’est ce concentré de vraie vie, de nature, de Do It Yourself, mais avec une âme universelle et moderne.

Acheter Ma p’tite Saline.

À propos de l'auteur

Dite le petit futé de BEJOUE, elle aime les histoires de jeux et de gens, les enquêtes de terrain au pied de son immeuble, et la moquette dans les pubs.